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Visuel événement

CONCERT

VIENS VOIR AILLEURS

Représentations

Vendredi 8 avril 2022, 20 h 00

Samedi 9 avril 2022, 13 h 00

Lieu

Salle Henri-Gagnon et LANTISS

Université Laval

1055 Av. du Séminaire

Québec (Québec)  G1V 0A6

DESCRIPTION

Après une pause forcée de 2 ans, l’événement Viens voir ailleurs est de retour et présente une fois de plus un panorama saisissant des musiques de création du Québec et d’ailleurs. Pour cet événement, qui se tiendra sur deux jours, E27 musiques nouvelles vous présentent plus de trente artistes à travers 8 prestations sur scène, des rencontres discussions avec les compositeurs et une installation sonore. 


À travers ces deux journées consacrées à l'écoute et la découverte seront présentées des œuvres explorant des sonorités par la lutherie, l'électronique, la performance, l'installation sonore, la spatialisation sonore, l'improvisation, etc.


PRENEZ NOTE

Il vous sera possible d'acheter vos billets à la porte, le jour même de l'événement. Argent comptant seulement.


8 AVRIL 2022, SALLE HENRI-GAGNON

19H00

- Causerie d’avant-concert – Halle de la salle Henri-Gagnon


20H00

- Jaillissements, Pierre-Olivier Roy*

- Magnitude des échanges synaptiques interdits, Frédéric Alarie



9 AVRIL 2022, SALLE HENRI-GAGNON

13H30

- Quatuor E27

   Musiques dessinées, Benoît Fortier*

   Bow, Isaiah Ceccarelli

   Arctic, Robert Honstein

- Trio Esther B, Rémy Bélanger de Beauport, Jonathan Huard, - Sara Létourneau et Chantale Boulianne

   Exuvie


20H00

- Trio NYX

- Duo Hauptmeier-Recker



EN CONTINU

8 AVRIL 2022 (18h00 à 19h45)

9 AVRIL 2022 (12h00 à 13h30, 15h30 à 19h45)

- ProfOndes: fréquences immergées*, LANTISS


création*

PROGRAMME ET RETOUR EN PHOTOS

8 AVRIL 2022, SALLE HENRI-GAGNON

19H00

Causerie d’avant-concert, Hall d’entrée de la salle Henri-Gagnon

Causerie d’avant-concert avec le compositeur Pierre-Olivier Roy sur la création de son œuvre Jaillissements.



20H00

SALLE HENRI-GAGNON

Jaillissements, Pierre-Olivier Roy*

Jaillissements est une œuvre-concert de 40 minutes pour quatuor vocal, bandes électroniques et traitement en temps réel. À l’instar des mouvements qui l’ont inspirée, tel que le yoga et la méditation pleine conscience, Jaillissements propose une musique axée autour de la respiration et de la connexion du corps avec l’esprit.

Jaillissements consiste en un enchaînement de moments musicaux souples, presque immobiles, qui laisse aux interprètes la possibilité de la parcourir sans presse. Dotée

d’un aspect électronique aux sonorités pures et minimalistes, cette œuvre sans paroles met en scène des voix scandées qui évoluent dans un champ harmonique à la fois chatoyant et discret. Ces « mantras » construits de phrases phonétiques exposent ainsi une texture musicale méditative d’où jaillissent plusieurs moments d’intensité.


Voix et traitement en temps réel :

Forence Dias, Benoît Fotrier, Tommy Grandsbois, Marie-Claire Linteau



Magnitude des échanges synaptiques interdits, Frédéric Alarie

Résultat d’un long cheminement d’improvisateur et de compositeur de la part du jazzman de réputation internationale, « Magnitude des échanges synaptiques interdits » est la nouvelle modalité sonore et le projet créé en résidence au Centre d’Expérimentation Musicale par Frédéric Alarie, qui intègre avec beaucoup d’inspiration des synthétiseurs modulaires à son jeu de contrebasse, en élargissant considérablement sa palette expressive. Après près de trente ans de carrière musicale et d’innombrables collaborations avec des noms allant jusqu’à Michel Legrand et Charles Aznavour, Alarie se consacre maintenant à temps plein à la composition et à la recherche créative. Portée par la voix unique et l’élocution d’un improvisateur inimitable, cette musique – mi-écrite mi-découverte en chemin – est soudée par une mystérieuse métallurgie résultant de la présence du « polypercussionniste » Robert Pelletier et de Pascal Beaulieu et son jeu guitaristique élargi, aux côtés du contrebassiste. Le trio plonge en toute confiance et naïveté dans cet univers ludique et ouvre une toute nouvelle « contre-boîte » à surprise à laquelle se superpose le travail de vidéo générative de Simon Lacoste.


Frédéric Alarie : contrebasse, synthétiseurs modulaires
Robert Pelletier : percussions
Pascal Beaulieu : guitare et machines




9 AVRIL 2022, SALLE HENRI-GAGNON

13H30

Quatuor E27

Musiques dessinées, Benoît Fortier*

Bow, Isaiah Ceccarelli

Arctic, Robert Honstein

Midnight sun

Polar Night


E27 aime provoquer des rencontres, rassembler des musiciens qui ne jouent pas ensemble habituellement, mais qui nous inspirent pour créer ou interpréter des œuvres qui nous touchent. C’est le cas ici pour le Quatuor E27, formé spécialement pour ce concert qui présente des œuvres de l’américain Robert Honstein et du Canadien Isaiah Ceccarelli.

Musiques dessinées – Pour cette pièce, Benoît Fortier s’est joint à eux pour la création de son œuvre Musiques dessinées. Cette pièce est le fruit de rencontres entre des élèves de 5e et 6e année du primaire, le compositeur Benoît Fortier ainsi que Pascale Rivard, violoniste. C’est plus d’une douzaine d’ateliers de création qui ont été présentés dans les écoles primaires de la région de Québec cette année. Au cours de ces rencontres, les élèves étaient invités, par divers jeux créatifs, à dessiner des gestes musicaux de leur création. C’est en récupérant ce matériel musical que M. Fortier propose aujourd’hui aux musiciens et musiciennes du quatuor une grille de lecture invitant à une improvisation guidée par ces mêmes dessins.


Trio Esther B, Rémy Bélanger de Beauport, Jonathan Huard

Le trio Esther B. (tourne-disques), Rémy Bélanger de Beauport (violoncelle) et Jonathan Huard (percussions) répond à l'invitation de E27 musiques nouvelles pour un premier tête-à-tête-à-tête, offert au public sans préméditation. Esther Bourdages est reconnue pour son travail d'auteure et commissaire en arts visuels; basée à Montréal, c'est sous le nom d'Esther B. qu'elle pratique l'art sonore, experte des Field recordings et musicienne improvisatrice aux tables tournantes depuis près d'une trentaine d'années. Jonathan Huard vit à Québec où il est libraire, poète et percussionniste apprécié pour la sensibilité et la rigueur de son approche des musiques contemporaines et improvisées. Rémy Bélanger de Beauport n'a pas joué avec Esther B. depuis 2010, ni avec Jonathan depuis la semaine dernière. Triturant le violoncelle comme lui seul sait le faire, il provoque également cette rencontre entre deux personnes qu'il apprécie beaucoup, un auditoire, lui-même et une scène à reprendre.


Exuvie - Sara Létourneau et Chantale Boulianne

Les artistes multidisciplinaires Sara Létourneau et Chantale Boulianne développent depuis plus d’un an un projet performatif, au carrefour de leurs démarches respectives, dans lequel elles sont à la recherche des points de résonance entre corps, matière et son.

L’exploration sonore sur les propriétés de la matière est une composante centrale de cette création, où elles tentent d’exploiter le potentiel sonnant de chaque élément. Elles façonnent le son à l’aide de constructions résonnantes, d’instruments inventés et d’amplificateurs acoustiques parfois combinés à divers effets audionumériques.

Leurs actions sont basées sur la manipulation de structures modulaires aux potentiels multiples. Elles construisent des éléments scénographiques assemblables qui offrent un vaste éventail de possibilités symboliques, formelles et sonores, tout en développant de nouvelles postures et conduites corporelles.

Avec Exuvie, une performance sonore de 30 minutes, elles présentent une partie de leurs recherches entre le mouvement, la peau, le sensible et l’écoute.


20H00

Trio NYX

“Nix”, tu l’as ? Le petit sifflement de ton daron quand tu demandais une rallonge d’argent de poche sans raison valable à ses yeux. Nada, que dalle. Nix… Nyx, dans le genre sifflement, mais autrement captivant, c’est aussi celui d’un trio. D’un Woman Power Trio, même, à la dynamique cousue de robes de soirées, à la classe rugueuse et balnéaire. Les magazines en vogue glosent sur l’empowerment mais Sophie Agnel, Isabelle Duthoit et Angelica Castello n’ont pas vraiment les théories à la mode pour prendre le pouvoir. Sur des royaumes personnels bruitistes, agités et forcenés. Sur un instrumentarium sabordé pour mieux être réinventé. Leur réunion au sein de NYX ne doit rien au hasard, mais tout au travail (précis) d’une matière où les sauts de dynamique jouent avec les sautes d’humeur, où l’invention constante forme des récits tapageurs, où le glitter tape du pied dans les canaux de la musique noise. Ça fourraille, ça toise et ça électronise ce que chacun met en jeu de soi. Background chamboulé, gorge acérée et autres petites frappes aiguës. Emprunt à la tension du Nô japonais, au chant de comptoir des bonobos hard-rockeurs, au cymbalum ivre des soirées tziganes, aux lamelles métalliques des pipes à eau du Vietnam. Mais au petit jeu des évocations, les trois filles du Dr Nyx seront toujours plus fortes. Reste alors à se perdre dans un set très libre dans son discours, énigmatique dans sa densité. Perturbant et, paradoxalement plutôt amical. Comme quoi, le libertaire peut avoir des vertus sociales. NYX (The Police) comme dirait J Dilla.

Le Trio NYX réunit trois grandes improvisatrices de musiques expérimentales qui offre une prestation digne d’un Woman Power Trio, à la dynamique cousue de robes de soirées et à la classe rugueuse et balnéaire. Composée de Sophie Agnel (piano), Isabelle Duthoit (voix et clarinette) et Angelica Castello (flûte à bec et électroniques), cette formation emprunte à la tension du Nô japonais, au chant de comptoir des hard-rockeurs et au cymbalum ivre des soirées tziganes.


Duo Hauptmeier-Recker

Deux joueurs se font face et exécutent une improvisation structurée à l’aide d’ordinateurs, de contrôleurs, de capteurs tactiles, d’un échantillonnage en direct et d’un mixeur sans entrée. Un spectacle d’art sonore signé par le duo Hauptmeier-Recker.

Le duo d’artistes Paul Hauptmeier et Martin Recker crée des espaces expérientiels immersifs en réalisant des installations sonores au moyen de systèmes audio multicircuits. Ils ont développé leur propre système de spatialisation qui leur permet d’inclure intuitivement des gestes spatiaux complexes dans leur jeu en direct. La pièce elle-même devient un instrument, joué simultanément par les deux interprètes.




EN CONTINU

8 avril (18H00 à 19H45) 

9 avril (12H00 à 13H30, 15H30 à 19H45)

ProfOndes: fréquences immergées, LANTISS

ProfOndes: fréquences immergées est une installation sonore en continu située dans le Studio 4 du LANTISS (Laboratoire des Nouvelles Technologies de l’Image, du Son et de la Scène). L'œuvre acousmatique multicanale propose des sonorités spatialisées qui créent une expérience sonore singulière.

Imaginez que vous êtes seul.e au milieu de l’océan Atlantique en pleine nuit sans lune. Ainsi, l'ouïe devient votre repère. La masse océanique qui vous entoure contient une faune et une flore mystérieuses et étranges. Les sursauts de l'océan contribuent également à créer un environnement où se mêlent créatures étranges et hallucinations auditives.

Les finissants du Baccalauréat en musique, option composition, Bastien Brisson et Julian Ramirez ont créé cette installation avec différentes banques de sons, synthétiseurs et logiciels de composition graphique. Une expérience de design sonore à la frontière des musiques concrètes et minimalistes.

CRÉDITS

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